Tout savoir sur la technologie du Métavers

Tout savoir sur la technologie du Métavers

Gentes dames, gentes damoiseaux, bienvenue dans le Métavers !… Le… Méta quoi ? Mais si, vous savez, ce monde virtuel ou l’on peut entamer une visite immersive, posséder des biens virtuels et interagir en temps réel avec d’autres individus grâce à un avatar virtuel. Cet univers virtuel ne vous dit toujours rien ? Attendez d’entendre la suite !

Le métavers pour les nuls

Le Métavers, qu’est-ce donc cette diablerie ? Mes chers internautes, apprenez tout d’abord qu’il ne s’agit en aucun cas d’un jeu vidéo massivement multijoueurs (Mmorpg dans le jargon) mais bel et bien d’un environnement virtuel, réaliste et accessible depuis n’importe quel ordinateur. Ce monde créé par des développeurs offre aux personnes qui s’y connectent des possibilités quasi infinies. Si vous avez vu Ready Player One, la superproduction de Steven Spielberg, vous avez alors une idée plus précise de ce qu’est le Métavers. Pour les autres, le métavers se révèle être un univers de pixels où se côtoient les internautes de tous les pays. On y fait des rencontres, on joue, on discute, on crée à son tour des objets de pixels… mais pas seulement. Dans ce monde à mi chemin entre les jeux vidéo, le commerce en ligne et les réseaux sociaux, on peut flirter, jouer, ou encore acheter des produits et des services bien réels avec de l’argent bien réel que l’on récupérera dans le monde bien réel. Vous suivez ? Par exemple, dans la peau de vos avatars, vous vous promenez parmi une foule de robots, monstres et humanoïdes quand soudain apparaît au loin un McDo fictif. Ni une ni deux, vous poussez la porte et commandez vos cheeseburgers préférés. Votre carte bancaire ayant été intégrée au système lors de votre inscription, vous payez vos sandwichs avec du vrai argent, pour pouvoir les « click & collecter » dans votre McDo physique. Vous avez saisi l’idée : ce monde en trois dimensions possède des passerelles avec le nôtre, et les grandes enseignes ont saisi la substantielle moelle économique du concept. Reste plus qu’à attendre que les foules viennent en masse dépenser leur argent. Et c’est toute la problématique de ce Métavers : rendre ce réseau social immersif et ludique à la fois divertissant, addictif et fructueux.  Le caractère virtuel et l’immersion totale du métavers permet de créer une véritable vie virtuelle. Attention toutefois à distinguer la réalité de la réalité augmentée…

Le Facebook de demain

Facebook possède déjà son Métavers, taillé dans un petit format, faute de fédérer et de regrouper suffisamment de monde à ce jour. Les utilisateurs de ce Métavers sont principalement des joueurs, des geeks, et des curieux qui utilisent des ordinateurs accouplés à des lunettes ou casques de réalité virtuelle (casque VR). Ils sont à l’intérieur de ce monde grâce à ces accessoires immersifs et quand ils regardent physiquement dans une direction, ils découvrent de nouvelles facettes de cet autre monde.  Grâce à ces lunettes, les utilisateurs vivent une expérience hors du commun. Ils peuvent dès lors rencontrer des gens, des amis, des collègues, ou de parfaits inconnus venus d’un des quatre coins du monde. Dans ce paysage coloré, où l’impossible devient soudain réalisable (voler dans les airs, se téléporter, avoir des super pouvoirs…), le fun est maître mot. Et même si l’on compte déjà certaines dérives (des viols virtuels suivis de plaintes bien réelles !), le Métavers devrait connaître une explosion du nombre de connectés ces prochaines années, révolutionnant la façon de s’amuser, de travailler, mais aussi d’interagir avec son prochain et bien entendu de consommer.

Le Métavers comme solution à tous les maux ?

Lorsque l’on imagine un espace virtuel comme celui-ci, on peut se surprendre à rêver de la fin des déplacements mécaniques. Le télétravail devrait en effet gagner du terrain, et limiter par la même la pollution engendrée par les moyens de transports thermiques. Les personnes isolées auront quant à elles la possibilité de faire des rencontres virtuelles avec un simple clavier ou tous types de manettes. En outre, nous pourrons nous contenter de résidences plus modestes, si les mondes virtuels offrent un espace infini ! Enfin, en cas de crise sanitaire comme le Covid19, il y aura toujours moyen de se retrouver dans le Métavers pour boire un verre imaginaire dans un pub fictif. En attendant, le Métavers actuel ressemble à un far west, forcément violent et sauvage, et demande à être réglementé pour que la population – celle bénéficiant d’une excellente connexion Internet, vous avez raison ! - adopte la simulation virtuelle. Rassurez-vous, nous n’y sommes pas encore. En attendant vous pouvez profiter de la nature et prendre soin  de vos plants de tomates.

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